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La petite jokho
10 janvier 2007

TEXTE INTÉGRAL....choquant

C'est à lire. Trouvé dans le journal de Montréal un petit volet sur nos futurs profs. Les pauvres enfants qui seront instruits par ces ignares............


Le français des futurs profs ne s'améliore pas, bien au contraire. La majorité des nouveaux étudiants en éducation ont de sérieuses lacunes, au point d'être forcés de suivre des activités de «mise à niveau».

Selon des données obtenues par le Journal auprès de sept universités de la province, les étudiants inscrits dans les facultés de l'éducation du Québec cet automne ont massivement échoué à l'examen d'entrée en français.

Dans la vaste majorité des institutions sondées, le taux d'échec est pire que l'an dernier.

Les futurs enseignants devaient décrocher une note de 75 % pour réussir. Ceux qui ont fait chou blanc devront suivre des cours pour réapprendre les différentes règles de français.

Problème généralisé

C'est à l'Université de Montréal que les étudiants en éducation en arrachent le plus. En deux ans, le taux d'échec a augmenté de 6 %, s'établissant à 78 % l'automne dernier.

«Ils sont dans la moyenne, mais le problème est général. Le système d'éducation depuis le primaire ne demande pas assez d'efforts», pense Pascale Lefrançois, enseignante au département de didactique à l'Université de Montréal et ex-championne d'orthographe.

La responsable des mesures de soutien en français au Centre de formation initiale des maîtres à l'Université de Montréal, Annie Desnoyers, explique quant à elle que les attentes sont plus élevées pour les futurs enseignants.

«Comme futurs professeurs, on veut qu'ils soient capables de corriger et enseigner les règles. Ils doivent avoir une maîtrise plus forte de la grammaire», dit-elle.

À l'Université du Québec en Outaouais (UQO), 58 % des étudiants ont échoué au test de français en 2005. Les personnes qui coulent l'examen sont toutefois accompagnées afin de passer à nouveau le test plus tard dans l'année, où le taux de réussite est beaucoup plus élevé, assure Yves Melanson, porte-parole de l'UQO.

Meilleure cohorte à l'UQAT

L'an dernier, c'est à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQÀT) que le taux d'échec à l'examen de français avait été le plus élevé, avec 79 % des nouveaux étudiants inscrits.

L'établissement a vraisemblablement accueilli une meilleure cohorte cette année. Le taux d'échec a chuté de 25 % pour s'établir à 53 %. «Cette année, on a envoyé une note aux candidats disant qu'ils allaient avoir un examen et de se préparer. À mon avis, ça a porté fruit», explique Denis Martel, vice-recteur à l'UQÀT.

Fautes de futurs profs En orthographe...    

* Ephronthé (effronté)    
* Qu'esse-ce (qu'est-ce)    
* Maison entée (maison hantée)    
* Un nectar de terrain (un hectare)    
* Papier russe (papyrus)

En grammaire...    

* Une autobus (un autobus)    
* Une avion (un avion)    
* On écrit comme on parle...    
* Elle l'avait mal (elle avait mal)    
* L'exemple que je te parle (l'exemple dont je te parle)    
* Vous faisez (vous faites)    
* Quand qu'on veut (quand on ou lorsqu'on)    
* M'a tout faire (je vais tout faire)    
* Asteure (à cette heure ou maintenant)

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