Meurtre de l'âme
Jours mornes, rires absents. le boulet qui s'accroche au pied quand vient le moment de sortir du lit. La potence n'est plus loin. Le moment de vérité approche. Devrais-je partir, devrais-je parler, devrais monter sur la potence?
Sans raison apparente je suis devenue la pestiférée, la rejetée, celle que l'on ne veut pas. Alors qu'hier encore on recherchait ma présence pour rigoler et s'amuser.
Quelques personnes ont largué les mauvaises rumeurs, les non-dits qui disent tout me collent à la peau. Je dois porter un boulet et attendre le verdict. Telle est la situation.
Devenue la bête noire, je déambule entre les vagues successives de rejet. Supposément un monde d'adultes qui en fait sont iincapables de dire, de faire. Mieux vaut agir comme des écoliers. Forcer ceux qui ne peuvent intervenir à prendre position contre moi pour ne pas être contre eux.
Le meurtre de l'âme c'est l'hypocrisie dans un milieu de collaboration où tous doivent interagir vers une même direction....le bien de l'entreprise pour lequel nous travaillons.
Comme une personne m'a dit, je suis une femme franche et je ne peux fonctionner dans un milieu ou le mensonge, la médisance règnent. Je ne peux hélas, sortir du geôle dans lequel je suis placée. Devenir esclave de la mort de l'âme par dépit tel est ma situation. Voir un travail gratifiant qui j'aime devenir un enfer me fait chier.......J'attend qui mourra eux ou moi.