Vive les bouffeurs d'énergie
Non mais, je m'étais promis d'éviter ces sangsues, ces énergivores. Ceux qui se plaingnent et qui ne font qu'alourdir l'atmosphère par leur présence. Et maintenant que je sais que ce n,est pas toujours possible de les éviter, je vais passer à l'étape suivante, les ignorer et les rabattre dans leur "douleur" par ma joie de vivre.
Nous avons tous nos bobos, nos petites souffrances mais, DE GRÂCE gardez-les pour vous. Faites que votre entourage soit heureux de vous voir, ne les faites pas fuir.
Avant les fêtes, j'avais des problèmes de santé quji grandissaient sur différents plans et qui sont encore présents. Je me disais, bon, c'est l'âge qui te montre ses indices de non-retour. J'en riais plus que tout. Courbatures, enflures, maux de ventre, mal dans la poitrine, vertige, maux de têtes persistants etc etc etc . Bref, sans le savoir je m'enfoncais un clou dans le pied en refusant d'agir. Mais il y avait aussi ceux autour de moi qui me tombaient sur les nerfs avec leur foutu bobo, les pauvres, et comme je ne suis pas celle qui aime se plaindre, alors je blaguais et retardais ma visite médicale. Et pour excuse je disais toujours ne pas avoir le temps. Durant les fêtes, j'ai eu droit à l'emmerdeuse par excellence qui dit être fatiguée, avoir des bobos et ces phrases magnifiques "Tu ne peux comprendre ma douleur et ma fatigue" et "moi je travaille fort tu ne peux comprendre" HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA que ça fait chier ces propos. Ben oui, moi je ne comprend pas, mais pas du tout. Ciboire !!!!!!
Bref, la semaine dernière, je suis allée voir mon père à l'hôpital avec cette personne et j'en revenais pas de la voir se plaindre. mon pauvre père qui tentait de faire des blagues et d'alléger ses peurs face à l'implantation d'un pacemaker prévu pour le lendemain, celle-ci ne cessait de narrer sa souffrance. Merde la connasse, c'est pas le temps de te plaindre. Et je la voyais montrer sa cicatrice suite à son cancer qui est "parti", elle est guérie, décrire les étapes de sa vie qu'elle a choisi comme elle dit et se plaindre que c'est pas facile. NONNNNNNNN, fermes-la ma belle.
Et durant son discours sur la souffrance je me suis isolée mentalement, regardant mon père et je réalisais que j'ai hérité de ses tares génétiques et que j'ai les même problèmes que lui. Je me suis décidée à cet instant d'aller voir le médecin. J'ai regardé la plaignarde et je me suis dit qu'elle avait une chance inouie d'être vivante et GUÉRIE. Oui elle est en santé. Moi je n'ai pas cette chance, ma maladie est sournoise, et elle ne fera que détruire considérablement mes organes si je néglige encore plus longtemps de consulter et réorganiser ma vie et ma santé.
C'est fou mais quand on est négatif, on le reste je crois. Moi, je réalise que je suis encore vivante et pleine de joie de vivre et j'ai renouvellé mon pacte avec la vie..........je veux vivre et je veux conserver ce bonheur qui est en moi.
J'ai été voir le docteur, il m'a sermonné, je l'avoue, il avait raison. Je me suis tut et j'ai dit calmement que je veux me prendre en main. Il m'as ausculté et il m'a organisé des rendez-vous en urgence en cardio car il entend des trucs anormale coté coeur, il m'envoie en endocrinologie pour réguliariser mon diabète qui déraille. Suite aux résultats qui suivront on ajustera le tir de ma santé. J'ai compris......
Par contre, je ne dis rien, je ne me plains pas, je suis vivante et chaque jour de ma vie est un cadeau. Mes enfants m'ont fait avoir leur crainte face à ma santé suite à ma visite et ils m'ont expliqué aussi que c'est lourd de subir le négativisme de notre entourage. Ils m'ont dit que nous n'avions pas à subir ces individus et ils ont raison.
Au boulot, il y en a une personne qui se plaint du matin au soir et depuis ma conversation avec mes enfants et les prises de conscience des derniers jours, j'ai cessé de l'entendre volontairement, et ça marche YEHHHH!!!!! Je vais le faire aussi avec les autres. Aussitôt que l'on se plaint je change de pièce ou je sors de la pièce et je me fous que l'on me prenne pour une sans-coeur. En fait, j'aime mieux ça que de me laisser syphonner ma joie de vivre.